samedi 9 mai 2015

Jihâd médiatique contre Robert Ménard

Extrait de la tribune de Stéphane de Montalembert sur son blog - L'affront commis par M. Ménard est tellement ignoble que même la tenue d'un procès semble une concession déplacée. La machine à broyer, le jihad médiatique est en marche:
[Le gouvernement français] qui a fait rentrer entre 15 et 20 millions d’allogènes en un quart de siècle, monte sur ses grands chevaux républicains pour menacer la tourbe populaire encore trop rétive.(...) Le crime reproché au maire de Béziers est hallucinant, il est incroyable, il relève de la pathologie la plus complète et du renversement des valeurs le plus total, et il consiste, ce crime, à compter le nombre de musulmans dans les écoles ! Or, savoir combien il y a de musulmans en France, dix, quinze ou vingt millions est, pour les fous qui nous dirigent, un crime contre l’humanité.

Robert Ménard eut droit à une  mise en examen et la fouille en règle de ses bureaux et de ceux de ses collaborateurs moins d'un jour après ses commentaires à la télévision ; la célérité avec laquelle la Force Publique est à l'affût contraste avec la franche apathie des autorités lorsqu'il faut défendre quelque chose comme le droit de propriété ou lorsqu'elles conseillent à des victimes à répétition de déménager... De même, il est probablement déplacé de faire quelques parallèles, comme on dit. Par exemple, rappeler que:
  • Tous les élèves de France et de Navarre eurent au cours de leur scolarité à remplir d'innombrables petites fiches en début d'année pour que leurs professeurs "les connaissent mieux", fiches contenant sempiternellement la profession des parents par exemple, sans que cela ne soit jamais considéré comme du fichage.
  • Le même fichage inexistant qui a lieu à tous les niveaux de l’État français et depuis longtemps, et se renforce régulièrement suite à des lois contre le terrorisme (lequel implique essentiellement des témoins de Jéhovah comme chacun sait).
  • Manuel Valls l'indigné-en-chef proclamant crânement sur un tweet que la République ne faisait aucune distinction entre ses enfants, ne se gêna apparemment pas pour en faire entre les adultes quelques années plus tôt.
  • En 2012, SOS Racisme se livra à la même étude sur l'origine basée sur le prénom sans être le moins du monde inquiétée.
  • Question pour les curieux: comment les cantines scolaires de ces fameuses écoles-où-on-ne-dénombre-pas-les-enfants-selon-leur-religion font, sans jamais tenir un fichier, pour fournir des repas halal à ceux qui en font la demande?
On pourrait probablement trouver de nombreux autres exemples de l'absurdité d'une France qui prétend ne ficher soi-disant personne, jamais, et encore moins sur des considérations religieuses, et le fait en réalité en permanence." Lire la suite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.